Je remercie eole6 pour avoir mis par écrit un extrait de sa réponse :
"Ecoutez alors il y a deux dimensions : quand il y a un accord d'association, tout accord d'association a un article 4 (...) qui est intitulé "le dialogue politique" et dans ce dialogue politique il y a la dimension des droits de l'homme donc quand il y a accord d'association, l'Union Européenne a théoriquement un moyen de pression. Je dis théoriquement parce que pour l'instant ni la Commission ni le Conseil n'ont vraiment su se servir de cette possibilité; le Parlement le revendique, le Parlement pousse, mais c'est vrai que ni la Commission (ni le Conseil) n'ont réussi à trouver une manière d'intervention politique en ce qui concerne les droits de l'homme quand il y a un accord d'association (...) mais je crois que l'Europe doit être un moteur de revendication du respect des droits de l'homme. Et en ce qui concerne des pays où il y a des accords d'aide comme le Laos, vous avez tout à fait raison, c'est le même cas de figure, même s'il se définit autrement, il faut conditionner le flot de soutien au respect des droits de l'homme et donc vraiment intervenir, dire qu'un échange politique avec l'Union Européenne veut dire aussi un échange sur la situation des droits de l'homme (...) les moyens de contrainte seraient à la fin d'arrêter de subventionner, d'arrêter d'aider."