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Matthieu
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Matthieu


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MessageSujet: Presses françaises   Presses françaises EmptyMar 4 Oct à 12:00

Hello,

Vu sur le journal MARIANNE "Laos : comment le Hmong Sao Xyooj s’est échappé de l’enfer"
http://www.marianne-en-ligne.fr/exclusif/virtual/monde/e-docs/00/00/50/2C/document_web.md?type=text.html

Citation :
Laos : comment le Hmong Sao Xyooj s’est échappé de l’enfer
Crée le 04/10/2005 à 7 h 00
Sao Xyooj fait partie des quelques milliers de Hmong qui ont fui le régime communiste de Vientiane après les guerres d’Indochine. A 49 ans, il revient sur son parcours et témoigne pour sa famille, restée au Laos.

Cheveux poivre-sel, regard perçant, traits prononcés et voix apaisée. Sao Xyooj (1) fait figure de vieux sage, en ce samedi après-midi, au milieu de la place du Trocadéro. De ses mains rugueuses, témoignages des aléas de sa vie, il salue quelques uns des 500 manifestants réunis à Paris pour soutenir la cause des Hmong du Laos. Ce peuple de montagnards, venu du sud ouest de la Chine au XIXe et cultivant le riz sur brûlis et le pavot, y est persécuté depuis 1975, date de mise en place du régime communiste. Pourquoi ? Les Hmong ont soutenu la France pendant la guerre d’Indochine avant de remplir les rangs de l’armée secrète, levée par la CIA dans les années 1960 pour combattre les troupes nord-vietnamiennes.

Contrairement à deux de ses frères, Sao était trop jeune pour se battre. « Je suis resté à l’école dans la capitale, à Vientiane, jusqu’en 1974. A 18 ans, j’ai obtenu mon diplôme et j’ai pu commencer à enseigner ». Il rejoint alors la province Hmong de Xiangkhouang où il est devenu instituteur. Mais un an après, lorsque le « Pathet Lao », le parti communiste laotien, renverse la monarchie avec l’aide du Viêt-minh, la peur s’installe chez les Hmong. Désignés comme des traîtres, ils sont soudainement accusés de tous les maux et violemment traqués. « Au bout de quelques jours, on a entendu parler d’assassinats et d’exécutions sommaires, se souvient Sao. Il fallait partir, le plus vite possible ».

En août 1975, il organise donc sa fuite à travers la jungle avec ses frères bien sûr, mais aussi avec sa femme, Shoua et sa fille, Ku. L’objectif : rejoindre le Mékong et la frontière thaïlandaise sans se faire repérer par l’armée. « Nous étions une dizaine de familles en tout, un groupe plus nombreux aurait laissé des traces... » En un mois et demi, ils progressent, terrés dans la forêt, se ravitaillant quand cela est possible dans des villages et dormant à même le sol, la peur au ventre. « Je craignais pour ma femme et ma fille. Je pensais constamment aux viols et tortures qu’on m’avait raconté, à cette armée lancée à nos trousses pour frapper et tuer ». Pendant 50 jours, il faut aussi surmonter le climat et le relief : « Se faire transporter en pirogue coûtait très cher. Quand une rivière ou un plan d’eau nous barrait la route, nous devions donc, moi et mes frères, porter les vieillards, les enfants et les femmes enceintes ». Comme plus de 200 000 Hmong, ils parviendront finalement à entrer sains et saufs en Thaïlande.

Pourtant, des trois années passées là bas, Sao ne garde pas que de bons souvenirs. “On pensait reconstruire rapidement nos vies sur place. Mais on nous a laissé dans des camps de réfugiés où la maladie, le vol, le meurtre et le viol étaient monnaie courante.“ Travailler ? Même si c’est possible, Sao ne veut pas s’y résoudre. “A l’époque, en Thaïlande, on pouvait travailler facilement à la journée pour 5 baht. Mais j’ai entendu des histoires de patrons qui payaient leurs employés Hmongs à la fin de la journée et qui organisaient leur assassinat sur la route du retour, pour récupérer leur argent.”

Heureusement, Sao a gardé contact avec ses anciens professeurs. Des français qui l’aideront à rejoindre l’hexagone. Arrivé à Perpignan en 1978, il passe deux ans dans un centre de réfugiés d’abord, puis trouve du travail. Il sourit : « Mon avantage, c’est que je savais déjà parler français. Alors je n’ai pas eu de mal à m’intégrer ». Enfin, le Hmong retrouve petit à petit une vie « normale ». Pour rejoindre les autres membres de sa famille, il part pour Nîmes en juin 1980. Il commence par y travailler en tant qu’ouvrier dans une usine de pierre, puis devient maçon avant de suivre une formation agricole.

Aujourd’hui, Sao, comme beaucoup de Hmong exilés, préfère utiliser un prénom français. Serge - c’est ainsi qu’il s’est rebaptisé - a désormais 7 enfants. « Je me sens en paix ici. Je ne retournerai sans doute jamais au Laos alors autant rebâtir une famille en France ». Maraîcher depuis 18 ans, il travaille maintenant dans sa propre exploitation et passe l’essentiel de ses journées dans les champs. « Je ne roule pas sur l’or mais cela me permet de faire vivre ma famille depuis pas mal de temps ». Et faire tourner son entreprise ne l’empêche pas de se mobiliser pour les milliers de Hmongs environ qui n’ont pas pu fuir le Laos.

« Là-bas, les provinces voisines de Xiangkhouang et de Borikhamsay, où se trouvait l’essentiel des villages Hmong, ont été déclarées par le gouvernement lao "zone spéciale », décrit Sao. « Entre 1974 et 1984, celle-ci a été bombardée avec des gaz toxiques ». Le réfugié parle de 70 000 morts, et assure que l’armée continue sa pression sur le terrain. La plupart des Hmong a été déplacée par le gouvernement dans des camps de rééducation ou réinstallée dans les plaines, où ils vivent comme des citoyens de seconde zone. Selon lui, « les Hmongs y sont confrontés à un environnement qui leur est inadapté, ils sont plus exposés aux piqûres de moustiques, ils subissent la maltraitante, la maladie et on leur injecte de pseudo vaccins qui les font mourir à petit feu ». On estime aujourd’hui le peuple Hmong vivant au Laos à 350 000, dont la majorité se trouve dans ces plaines.

Dans les montagnes du Xiangkhouang, il ne resterait aujourd’hui que 14 000 « rebelles ». Beaucoup souffrent de blessures subies lors d’affrontements avec les troupes gouvernementales qui mènent de temps à autre des raids meurtriers et barbares. Sao pourrait donner sans larmoiement la liste des horreurs dont on lui parle dans ses correspondances avec le Laos. « Les tortures, les meurtres d’enfants, les viols continuent et personne ne semble lever le petit doigt ». Dans des villages de fortune, la famine contraint les Hmongs à manger jusqu’aux racines des plantes. Alors depuis trois ans, ils se rendent au compte goutte, affamés, épuisés. Deux cousins de Sao se sont présentés dans un village proche de la base militaire du “kilomètre 52” en 2002. « Le gouvernement les a placés dans un camp. On leur à fait des piqûres, soit disant contre le paludisme. Depuis, ils toussent et vomissent chaque jour et ne peuvent plus travailler, s’inquiète Sao. 3000 autres personnes auraient dû être évacuées mais Moua Toua Ther, un des chefs rebelles, n'a plus confiance dans les autorités. Il préfère repousser les échéances ».

Sao, lui, continue son combat. Dans un très bon français, il raconte, explique, argumente. Il veut « tout déballer » pour que la France et les autorités internationales agissent. « Il y a quelques jours, 7 000 Hmong ont failli être expulsés de Thaïlande et renvoyés au Laos. Si personne n'intervient l'éradication sera bientôt complète ». Pour lui, c'est sûr, il y a pire que la haine des communistes envers les Hmongs : l'indifférence.


(1) Les noms de Sao et de sa famille sont des noms d'emprunts
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Rémi75
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Rémi75


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MessageSujet: Re: Presses françaises   Presses françaises EmptyMar 4 Oct à 13:00

Merci à Benoit DESHAYES, journaliste à Marianne, pour être venu à la manifestation faire son travail !!! Et de quelle manière : BRAVO !!!
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Matthieu
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Matthieu


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MessageSujet: Re: Presses françaises   Presses françaises EmptyMer 26 Oct à 19:15

c'est sur http://french.epochtimes.com/news/5-10-18/2822.html

Citation :
LAOS : la répression meurtrière contre les Lao-Hmongs continue !
Communiqué du vendredi 14 octobre 2005


La situation des populations Lao-Hmong dans la « zone spéciale » de Saysomboune et dans la jungle de la province de Bolikhamsay demeure extrêmement préoccupante, selon des informations fiables parvenues ces derniers jour au Mouvement Lao pour les Droits de l’Homme (MLDH).

Les médias internationaux indiquent en effet que les autorités de la République Démocratique Populaire Lao (RDPL) ont accru leur répression meurtrière contre ces milliers d'hommes, de femmes et d'enfants, qui tentent de survivre depuis 30 ans dans les forêts et les montagnes de ces deux régions, amenant un groupe de 242 personnes à se rendre aux autorités, le 6 octobre, à Ban NaYaa, district de Muang Xang, province de Bolikhamxay.

Le Mouvement Lao pour les Droits de l’Homme reste extrêmement préoccupé par le sort de ces civils laotiens, opposés au régime totalitaire, d'autant plus que les responsables du Parti unique continuent cyniquement de nier jusqu'à l'existence de ces milliers de personnes, en grande partie l'ethnie Hmong, traqués, pourchassés, affamés et éliminés jour après jour depuis 1975.

Selon des informations récentes, depuis le mois de septembre, la police et l'armée de la RDPL s'en étaient pris aux citoyens laotiens, soupçonnés « d'avoir coopéré avec des journalistes étrangers et avec les gens de la jungle ». Arrestations arbitraires, interrogatoires « musclés », tortures et exécutions sommaires ont été ainsi signalées, en particulier depuis la diffusion par la télévision publique française (France 2 et TV5) d'un reportage poignant sur le calvaire et les souffrances inhumaines infligées par le régime à ces populations Lao-Hmongs.

Le MLDH est particulièrement préoccupé par le sort des 242 personnes qui venaient de se rendre aux autorités dans la province de Bolikhamsay, dans l'espoir d'échapper à la mort. Car, comme à son habitude, le régime totalitaire a gardé le silence sur le sort de ces femmes, hommes et enfants, et seule une intervention urgente et volontaire de la communauté internationale pourra sauver la vie de ces personnes en détresse.

Face à cette situation inacceptable, le MLDH demande solennellement aux autorités laotiennes de mettre fin à cette campagne répression d'un autre âge contre les Lao-Hmongs, d'arrêter immédiatement les attaques contre la population civile, et de permettre l'accès de ces personnes aux représentants des Nations Unies et d'autres organisations humanitaires internationales.

Il lance un appel pressant à la communauté internationale -à l’Union Européenne et ses 25 Etats membres, à l’ONU, aux Etats-Unis, à l'ASEAN et au Japon, notamment - afin que des mesures concrètes et urgentes soient prises, en vue de contraindre le gouvernement de la RDPL à arrêter sa politique discriminatoire envers les minorités ethniques du Laos, et à respecter les droits fondamentaux du peuple laotien.

Mouvement Lao pour les Droits de l'Homme (MLDH)
Lao Movement for Human Rights (LMHR)
BP 123 - 77206 Torcy Cedex, France - Téléphone/Fax : 33 (0) 1 60 06 57 06
e-mail : mldh@mldh-lao.org


Dernière édition par le Mer 26 Oct à 19:17, édité 1 fois
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Matthieu
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MessageSujet: Re: Presses françaises   Presses françaises EmptyMer 26 Oct à 19:17

C'est sur http://french.epochtimes.com/news/5-10-18/2867.html

Citation :
43 sont familles Hmongs dans les jungles de la province de Bolikhamxay se rendent

Le rapport qui va suivre, en date du 11 octobre 2005, provient de la commission sud-est asiatique de Fact Finding Commission.


Après avoir pris le pays en mai 1975, le gouvernement communiste lao a poursuivi, chassé et poussé les familles Hmongs à vivre dans la jungle et les montagnes de la province Bolikhamxay du Laos, en les faisant devenir des populations déplacées. Récemment, un groupe de familles Hmongs s'est livré au gouvernement lao du fait du manque de nourriture et de soins médicaux. Se rendre a été une décision dure à prendre, puisqu'ils ont eu à choisir entre être constamment poursuivis, chassés, tués par les forces militaires LPDR pour mourir de privation, et se rendre pour faire face à la rude persécution, aux tortures physiques et mentales exécutées par les forces militaires et les autorités locales laos.

Le groupe de familles Hmongs a finalement pris une décision. Il a été rapporté que le 6 octobre, 43 familles de la province Bolikhamxay se sont rendues au gouvernement lao dans un village de la localité de Muang Xang, province de Bolikhamxay. En tout, ils sont 242 à s'être rendus à Ban Na Yaa et Muang Xang. Cinq jours après s'être rendus, il a été rapporté qu'ils n'ont reçu aucun soutien humanitaire. Ils sont retenus à Ban Na Yaa, restant sous les plateformes ouvertes des maisons des villageois. Ces 43 familles n'ont nulle part pour loger et recevoir un peu d'aide humanitaire. Ils sont strictement gardés en observation et contrôlés par les forces militaires LPDR et les autorités locales.

Ils sont encore 800 individus à vivre dans les jungles de la province Bolikhamxay, à être poursuivi, chassés et tués par les forces militaires LPDR. Ils envisageront de se rendre s'il y a une aide humanitaire de la part de la Communauté internationale, des ONG, et des Nations Unies.

Fact finding commission presse les Nations Unies, l'ambassade des Etats-Unis, et les autres ambassades de Ventiane aussi bien que les ONG, d'intervenir immédiatement et de fournir l'aide humanitaire à ces 242 personnes.


Fact finding commission reçoit périodiquement des informations provenant des leaders des groupes de vétérans de la guerre, qui doivent encore se cacher dans les montagnes de la jungle laotienne. Ces informations sont ensuite traduites par des membres de la commission FFC.
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